La période romantique met en avant les muses et interprètes féminines, mais il reste difficile pour les compositrices de s’affranchir de leur mari, frère ou père, qui ne voient pas d’un bon œil qu’une femme s’adonne à la musique autrement que comme un passe-temps.
Si elles restent souvent dans l’ombre d’une figure masculine, certaines parviennent à s’émanciper et à se faire leur propre nom dans l’écriture ou la composition. Elles rejoignent alors la Sacem, où l’on retrouve des traces dans les archives de cette lente professionnalisation.