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exposition

Devine qui vient doubler ?

Lumière sur les auteurs de dialogue et de sous-titrage


Vous avez déja entendu ces répliques : « Tu es un sorcier, Harry », « Mr Bond, vous avez la fâcheuse habitude de survivre », « Hakunamata. Mais quelle phrase magnifique ! » … derrière ces phrases cultes se cachent des femmes et des hommes qui exercent un métier peu connu, et pourtant indispensable quand on évoque le cinéma et les séries en français, celui d’auteur-adaptateur de doublage et sous-titrage.

Cette exposition va vous faire découvrir l’histoire du doublage ainsi que les dialoguistes emblématiques qui se cachent derrière les films que nous connaissons tous. Partez également à la découverte du métier aujourd’hui.

​​​​​​​Le tout illustré par de nombreux documents d'archives et une série de podcasts inédits écrits par Vanessa Bertran, autrice de doublage/sous-titrage et membre du Conseil d’administration de la Sacem.

François Justamand - 2020.

Une histoire du doublage


Avant même que le cinéma ne « prenne la parole », des auteurs ont donné corps et fait la liaison entre image et narration.

Des commentaires du bonimenteurs aux créations des auteurs dialoguistes d'aujourd'hui, en passant par les intertitres et les versions multiples, découvrez l'histoire de cet « univers bis », à (re)découvrir d'urgence !

Le dubbing, inventé aux États-Unis pour inonder le monde de leur riche production cinématographique, prend sa source dès les origines du cinéma. Dans cet épisode, Vanessa Bertran nous propose un flashback, un voyage aux origines du doublage, suivi d'une évocation des premiers grands dialoguistes français. Des personnages méconnus, mais dont nous avons toutes tous entendu les dialogues.  

Les intertitres et leurs auteurs

La narration est ensuite assistée par l’introduction d’intertitres ou « cartons », qui sont de courts textes filmés apportant un complément d’information, ou transcrivant les dialogues.

Le premier film utilisant des intertitres serait How It Feels to Be Run Over (Ce qu'on ressent quand on se fait écraser), réalisé par Cecil Hepworth en 1900. Certains cinéastes, comme FW Murnau, opposés à l’utilisation des intertitres, préfèrent montrer des éléments visuels inclus dans l’histoire : titres de journaux, de lettres, de télégrammes, d’affiches et d’autres textes écrits pour communiquer des éléments narratifs essentiels. Ces éléments verbaux visuels rendirent littéralement visibles le travail des auteurs–scénaristes, dialoguistes, et ensuite adaptateurs dans le monde du cinéma. Intertitres comme inserts des films étrangers étaient en effet traduits dans la langue du pays de destination, puis réinsérés dans le montage avant projection.

Si les noms de la plupart des auteurs et adaptateurs de cartons et d’inserts sont perdus, on peut citer quelques exceptions : Joseph Farnham, détenteur du premier et unique Oscar des meilleurs intertitres, en 1929 ; Joseph Mankiewicz, qui, basé à Berlin, traduisait en Anglais les cartons des films allemands de l’UFA, ou Alfred Hitchcock dont ce fut le premier métier de 1920 à 1922.  

Les versions multiples

À partir des années 30, le cinéma « prend la parole ». Avant l'invention du doublage, les studios américains font des versions multiples. Sur le même plateau, on tourne en anglais, en français, en espagnol, en italien et en allemand ! Les studios font appel à des adaptateurs, qui produisent des versions dans chaque langue, et les différents comédiens internationaux se suivent pour jouer dans leur langue respective. Outre le problème du coût, comment remplacer un acteur de notoriété mondiale ?

Laurel et Hardy, dans Feu mon oncle (1930), jouent ainsi leurs scènes en lisant sur des panneaux le texte français en phonétique. Et lorsque leurs films seront doublés quelques années plus tard à Paris, on engagera des comédiens avec un accent anglais, pour assurer cette continuité vocale.
L'adaptation française de Buster se marie (1931) a été écrite par Yvan Noé (1895-1963) romancier, auteur dramatique, réalisateur et producteur de cinéma et les dialogues ont été co-signés par Yves Mirande (1876-1957) dramaturge, scénariste et réalisateur. La version française est ensuite tournée à Hollywood par Buster Keaton et des acteurs français tels que Jeanne Helbling, André Luguet et Françoise Rosay.  

Le doublage pendant la guerre

La deuxième guerre mondiale freine considérablement puis stoppe la distribution des films étrangers en France entre 1939 et 1945, à l'exception des films allemands ou collaborationnistes.
Des documents du Centre national de la cinématographie (CNC) indiquent que les films sont interdits dès juillet 1940 (zone nord) et de septembre 1942 à fin 1944 (zone sud).

Un des derniers films américains doublés à Paris avant le début du conflit est Gunga Din, dirigé par André Norevo, avec des dialogues d’André Rigaud, pour la société de doublage Richard Heinz-André Norevo SARL. La date de délivrance du premier visa de censure pour la version doublée par le CNC est de juillet 1939.
En 1940, Le Magicien d’Oz est dirigé par la vétérante Isabelle Kloucowsky pour la MGM, avec la comédienne Rolande Forest qui prête sa voix à Judy Garland. La même année, Sur la piste des Mohawks bénéficie d'une version française signée Jacques Monteux.
À Paris ou en banlieue parisienne, on double de nombreux films allemands. Certains sont clairement antisémites tel que Le Juif Süss ou racistes comme Congo Express. D'autres comme Le Maître de poste, d'après l’œuvre de Pouchkine, sont des adaptations littéraires. Ce dernier a été doublé à la bande en 1941 sous la direction du comédien Raymond Rognoni avec des dialogues français de Pierre Ferrary et Gabriel Cordouin.  

Les débuts du doublage

En 1931, la MGM décide d'arrêter la production de ces versions multiples trop onéreuses. Le procédé nouveau du doublage, inventé notamment par Jacob Karol, un technicien allemand expatrié aux USA, se révèle une bonne opportunité.
La MGM engage à Paris des auteurs pour adapter les films américains. Les dialogues créés par eux sont ensuite joués par des comédiens français, qui partent en général à Hollywood pour le faire. C’est par exemple le cas des premiers films avec Garbo (La Courtisane, Mata Hari ou encore Grand Hôtel), doublée par la comédienne et scénariste Claude Marcy (1899-1996).
Rapidement, les studios vont localiser l’ensemble de la chaîne de doublage, de l’adaptation au jeu, dans les pays de destination.

Le doublage à la bande

Le doublage à la bande, technique majoritairement employée à partir des années 30, demande un important travail de préparation, resté quasi identique jusqu’à l'avènement du numérique. 

Le texte en VO est inscrit sur une bande de pellicule dont les perforations permettent le repérage. À partir de cette bande, l’auteur-adaptateur va travailler son texte, pour tenir compte du sens, mais également du rythme initial, de la phonétique et des nuances.Une fois son texte écrit – on estime qu’une minute de doublage pour un dialogue nécessite une heure de travail d’adaptation, et une bonne adaptation pour un long métrage un mois de travail  – l'auteur de doublage vérifie la bande, aidé par un lecteur qui lit le texte synchrone.
Le texte en VF est alors décalqué à l'encre de chine sur une bande qui passe sous l'image du film et est synchrone avec elle. Le travail du comédien est ainsi facilité, il peut se concentrer sur le texte français inscrit sur la bande. L’enregistrement pour un long métrage dure environ huit jours et est suivi des travaux de montage, vérification et mixage.

Cette technique traditionnelle et artisanale caractérise le doublage dans les pays francophones, tandis que les autres pays européens travaillent directement à l’image, et utilisent un procédé différent, basé sur le jeu d’acteur et l’écoute simultanée de la version originale.  

Pour échapper à la censure, cap à Nice !

Certaines sociétés de doublage s’installent à Nice – qui a gardé jusqu’à nos jours une tradition d’adaptation.
Ainsi, le Film français n°56 du 28/12/1945 indique que la société de doublage de Léo Laks a synchronisé le film MGM Place au rythme, adapté par Charles Dorat dans le midi, à l’insu des Allemands, à Nice vers 1941. On peut aussi citer : La Valse dans l’ombre (1940), La femme aux deux visages (1941) avec Greta Garbo, dont l’adaptation a été écrite par Claude Bonnardot, qui œuvrera beaucoup dans le doublage après la guerre.  

Le doublage en Amérique de 1941 à 1944

L'expérience du doublage à Nice ne durant pas, les studios américains se remettent à produire sur leur territoire, avec des auteurs-adaptateurs et des comédiens francophones expatriés.
Les films Rendez-vous (1940) et Prisonniers du passé (1942), adaptés par Henriette Nizan, sont doublés à New York dans les studios de la MGM. D'autres films de la même compagnie comme Franc-Jeu (1941), La danseuse des folies Ziegfeld (1941), Le Trésor secret de Tarzan (1941), La Femme de l'année (1942), Air Force (1943) sont aussi doublés, soit à New York, soit à Hollywood.
Il en va de même pour des films d'autres compagnies cinématographiques tels que Le Défunt récalcitrant (1941) pour Columbia ou encore Le Fantôme de l'Opéra (1943) pour Universal.
Les studios Walt Disney ont également le souci de produire des versions pour les pays francophones. Ils confient le travail d'adaptation française de Fantasia (1940), Saludos Amigos (1942) et Les trois Caballeros (1944) à Georges Labrousse (également comédien, il prête sa voix notamment à l'acteur Philip Dorn dans quelques films de la MGM).  

Le doublage après la Libération

En 1945, sur la trentaine de films américains doublés et distribués, une vingtaine ont été doublés avant la guerre et diffusés en zone libre jusqu'à l'automne 1942. Ce n'est que vers 1946 que sont doublés les films hollywoodiens sortis principalement après 1941.

La plupart des copies de ces films ayant été détruites par l’occupant, les films sont redoublés à Paris. On peut citer Le Magicien d'Oz (dialogué par André Rigaud), dans lequel Renée Simonot (la mère de Catherine Deneuve) prête sa voix à Judy Garland et Sur la piste des Mohawks.
Les films et dessins animés doublés aux États-Unis pendant le conflit mondial sont aussi redoublés en grande majorité. En effet, les doublages « franco-américains » ne sont pas jugés satisfaisants artistiquement. La MGM ne s'y trompe pas et ferme définitivement ses studios de doublage à Hollywood le 1er septembre 1947 (Cinévie du 9 septembre 1947).
Pour favoriser le retour des adaptateurs et comédiens francophones en France et soutenir l’industrie du cinéma hexagonal après-guerre, une loi est adoptée en 1949 qui subordonne l’obtention du visa d’exploitation du CNC au fait d’effectuer en France l’adaptation et le doublage des films étrangers.  

Les figures historiques (1930-1970)


Dans le domaine de la création, c'est l'un des métiers les plus méconnus, souvent confondu avec l'acteur qui « prête » sa voix.

Ces auteurs dialoguistes, dont le grand public ne sait que peu de choses, tout le monde a entendu leurs créations, souvent sans le savoir. Par leur intermédiaire, le public français a découvert tout le cinéma d'Hollywood, dans la langue de Molière.

Les figures historiques (depuis 1970)


Fred Savdié, Georges et Anne Dutter, Christian Dura ou encore Philippe Videcoq, ils et elles sont les stars du doublage et du sous-titrages depuis les années 1970.

Si vous avez aimé un James Bond, un Indiana Jones, un Disney ou un film hollywoodien à succès en VF au cours de ces 40 dernières années, alors vous avez apprécié le travail de ces auteurs et autrices de l'ombre !

Séries adaptées


Il n'y a pas que le grand écran qui a donné ses lettres de noblesse au métier d'auteur de doublage et de sous-titrage !

La télévision aussi, par les innombrables séries diffusées et rediffusées depuis les années 60 à la télévision française. Des Mystères de l'Ouest et Derrick aux Simpsons, en passant par X-files, Magnum ou RIS, découvrez celles et ceux sans qui toutes ces séries n'auraient peut-être pas été aussi culte.

Le métier aujourd'hui


L'univers des studios de doublage, la différence entre un dialoguiste de doublage et de sous-titrage, écrire pour la jeunesse ou pour l'humour, se former à ce métier ....

Pour passer d'un film original à sa version française, il ne suffit pas d'un coup de baguette magique ! Vanessa Bertran nous emmène dans les coulisses d'un studio de doublage, à la rencontre des  professionnels qui interviennent tout au long d'un processus qui fait intervenir plusieurs métiers différents, notamment les dialoguistes. Essentiels dans la qualité finale d'une œuvre  cinématographique, leur talent consiste pourtant, comme le rappelle Philippe Videcoq, a être le plus imperceptibles possible !  

Les auteurs, ça ne fait pas les voix !

- « Vous, vous faites quoi dans la vie ? »
- « Je suis dialoguiste de doublage. »
- « Ah ! Et vous faites la voix de qui ? ».


Dialogue (à peine) fictif et pourtant très courant pour celles et ceux qui en ont fait leur métier ! Eh bien non ! Les dialoguistes de doublage ne font pas les voix ! Ils et elles écrivent les dialogues dont les textes, le sens, la musicalité et le rythme sont fidèles au texte original, mais en français. Plus que des traducteurs, ce sont des adaptateurs.  

Un auteur à part entière

Bien qu’il travaille sur commande et se situe dans la vaste phase de post-production, en aval d’une création originale, l’adaptateur est un auteur à part entière. Sa spécificité justifie qu’il soit attaché au film par un lien de paternité.
Comme l’ont montré des expériences d’atelier d’écriture, demandez à douze auteurs d’adapter la même séquence de film, vous aurez douze versions différentes ! Leurs personnalités influent sur les œuvres.
Le métier d'auteur de doublage ne se limite pas à de la traduction, et demande un savoir-faire spécifique valorisé par son expérience. Être synchrone, c'est plus largement être "raccord" avec une situation, un contexte culturel, social, historique, être raccord avec le sens général du film au-delà du sens de la réplique isolée.  

Doublage ou sous-titrage ?

Vous êtes plutôt VO ou VF ? Doublage ou sous-titrage ?
Affaire de goût direz-vous... Ce qui est sûr, c'est que dans les deux cas, un auteur ou une autrice se cache derrière l'alchimie entre texte et action. Vanessa Bertran rencontre Isabelle Audinot, qui écrit pour le doublage et le sous-titrage. Elle explique, avec passion, les différences d'approche et d'écriture pour ces deux techniques.
Bienvenue dans la petite cuisine interne de celle qui a travaillé sur des films aussi variés que ceux de Darren Aronofsky, d'Abel Ferrara, Robert Zemeckis, Spike Jonze, Michael Moore ou Stephen Frears. Une grande richesse d'ingrédients, beaucoup d'épices, pour une cuisine toujours sans gras !  

Un exemple : Metropolis de Fritz Lang

Les 16 et 17 janvier 2020, 28 stagiaires, auteurs en herbe, se sont lancés un pari fou : écrire les dialogues synchrones d’un montage de 20 minutes de Metropolis de Fritz Lang, composer la chanson de fin du film et participer à la création des bruitages. Découvrez les images commentées par Vanessa Bertran et David Ribotti. 

Le 17 au soir, la salle comble de l’Atheneum de Dijon a assisté à une performance inédite : le montage de Metropolis a été projeté avec le défilement d’une bande rythmo interprétée en direct et sans aucune interruption par des comédiens de doublage. Des stagiaires ont prêté leur voix pour les ambiances, et d’autres ont réalisé les bruitages à l’aide d’objets inattendus. Une bande originale électroacoustique a été jouée par un compositeur et la chanson du générique a été interprétée par une artiste chanteuse.
Grâce à cet événement, les spectateurs ont pu prendre conscience de la dimension créative des dialogues, ici basés sur le scénario et les cartons du film : ce ne sont pas des « traducteurs » mais des dialoguistes et donc, auteurs à part entière. Cette soirée a aussi permis de faire prendre conscience au public des liens de proximité entre les dialoguistes et les compositeurs de musique à l’image, qui œuvrent les uns et les autres à l’écriture de la bande son d’un film.
Ces « Rencontres des écritures créatives » (REC) organisées par l’Upad avec le soutien de la Sacem, de l’Unac, de l’Université de Bourgogne et de l’Aparr ont rencontré un véritable succès.  

Ecrire pour la jeunesse

« C'est injuste, c'est vraiment trop injuste », « Missile gamma, cornofulgur, fulguropoing », « c'est fini, les amis » !
Toutes ces phrases sentent bon l'heure du goûter ! À leur évocation, on retombe en enfance instantanément. Autant de madeleines de Proust écrites par les dialoguistes jeunesse !
Écrire pour la jeunesse, ce n'est pas facile. Il faut être accessible aux plus jeunes, tout en ménageant différents niveaux de lecture pour intéresser les plus grands, mais aussi les parents. Et il faut savoir donner vie à des personnages aussi variés que des héros courageux, des monstres ou des animaux multicolores, des princesses ou des dinosaures. Allons, avec Vanessa Bertran, au pays merveilleux des dessins animés, pour découvrir ce fantastique métier !  

Mot compte triple

« Votre mission, si vous l'acceptez, sera d'être tour à tour expert informatique au FBI pour une série, joueur de football américain pour une sitcom comique, ou bien un urgentiste de l'hôpital de San Antonio »...
Dans ce podcast aux allures de polar, Vanessa Bertran présente les multiples qualités requises pour être un bon doubleur. Et le maître mot, c'est la capacité d'adaptation. Ouverture d'esprit, curiosité et culture générale élargie, voilà les meilleurs alliés du dialoguiste. Et décrocher le bon contrat, c'est comme faire un mot compte triple au scrabble !  

Et vous en vivez ?

Le quotidien d'un auteur de doublage n'est pas uniquement fait de la recherche de la formule la plus précise et la plus juste pour rendre grâce à un texte original. Un podcast pour toutes celles et ceux qui voudraient se lancer dans le métier !
Vanessa Bertran nous emmène dans l'envers du décor, pour comprendre l'écosystème professionnel qui entoure le métier de dialoguiste. Rémunération, protection sociale, statut, comment démarrer, comment percer... Vous saurez tout pour suivre les traces des plus grands. Ne reste plus qu'a affuter votre talent !  

Former et transmettre

Écrire pour le doublage, c'est avant tout écrire. Et écrire, est-ce que ça s'apprend ? Ce qui est sûr, c'est que comme tous les genres d'écriture, le doublage obéit a des codes, auxquels on peut se former, mais qui s'apprennent aussi « sur le tas », en écrivant justement !
Dans cet épisode, Vanessa Bertran nous emmène, au travers de parcours et d'expériences variées, sur les traces de l'apprentissage du métier. Et bien que celui-ci soit apparu dès l'enfance du cinéma, les formations dédiées ne sont apparues qu'à la toute fin du vingtième siècle. Auparavant, le travail était confié à des écrivains de métier. Ainsi, des auteurs célèbres comme Jean Anouilh ou Henriette Nizan y ont frotté leurs plumes.

Les textes de doublage vus par les comédiens

​La partie visible du doublage, c'est le plus souvent des images de comédiens connus en train de prêter leur voix aux personnages des films ou dessins animés. Les dialoguistes, auteurs de l'ombre, sont rarement mis en lumière.

Dans cet épisode, Vanessa Bertran va à la rencontre des comédiens, pour savoir ce qu'ils attendent d'un texte de doublage, et comment ils s'en emparent, comme Georges Caudron, la voix française de David Duchovny, alias l'agent Fox Mulder de la série X-files. L'occasion aussi d'aborder les spécificités du métier de comédien qui fait du doublage.