• Pseudo : Isheola
• Métier : Compositeur d’improvisation
• Membre de la Sacem depuis : 1978
• Nombre d’années de carrière : 42
• Signe particulier : caméléon
• Aime : dire à une femme qu’elle est belle
• Adore : 2001, l’Odyssée de l’espace
• N’aime pas : « J’adore l’Afrique ! »
• Déteste: l’utilisation des animaux
• En 3 mots : Multiple Inclassable Sérendipiteur
Lundi 16 avril 2018
15h44, heure d'atterrissage
Habitacle Pour qu’un auteur puisse vivre de sa création, il faut créer un état de droit qui permette, une fois les législations adoptées, de dire et appliquer clairement les dispositions. C’est la base. Mon statut d’itinérant me permet de mesurer la chance que nous avons en France et en Europe d’avoir déjà ce cadre favorable. Il n’existe malheureusement pas partout, notamment dans mon pays d’origine où les auteurs sont encore dépendants du bon vouloir.
Une résolution : Être plus souple
Un conseil : Être plus souple
Un vœu : Le bonheur pour l’Académie de Musiques Africaines
Kérosène Les choses m’arrivent par accident, par le test d’une nouvelle méthode (ou instrument) que je viens d’acquérir. Justement parce que je n’avais pas une approche cérébrale au moment où l’idée est sortie : je l’ai captée, et une semaine ou des années plus tard j’en fais une oeuvre. L’inspiration ne me vient jamais du fait qu’il FAUT créer ; elle est concomitante de mon jeu d’interprète sur le clavier.
Navigation Je me suis toujours considéré comme un navigateur solitaire. Et un peintre, au sens audio du terme : le studio est mon canevas, cet endroit brut et vierge, et j’y définis ma musique couche par couche (raison pour laquelle je l’estime difficile – voire impossible – à donner en live). Je n’ai jamais eu de partition à exécuter, j’ai toujours été un musicien d’improvisation. Et je suis heureux de vivre de la musique en tant que musicien de studio, sous l’angle d’une invitation à collaborer à une oeuvre, en me voyant comme un artiste en mon nom propre.
Crédit photo : Lionel Pagès
L'autrice